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Inclusion scolaire

Tout d’abord la définition du mot inclusion : action d’inclure quelque chose dans un tout et la définition 2 c’est l’action d’intégrer une personne et de mettre fin à son exclusion. L’éducation inclusive est un principe fondamental en France, visant à garantir l’accès à l’éducation pour tous les enfants, quelles que soient leurs capacités ou leurs différences. Afin de répondre aux besoins spécifiques des élèves en situation de handicap, plusieurs dispositifs ont été mis en place. Dans cet article, nous allons nous pencher sur certains de ces dispositifs clés.

Dispositifs clés de l’inclusion scolaire

Dispositifs clés de l'inclusion scolaire

Ce sont des structures au sein des établissements scolaires ordinaires. Les ULIS accueillent des élèves en situation de handicap et leur offrent un accompagnement adapté à leurs besoins spécifiques. Les ULIS favorisent ainsi l’intégration des élèves au sein de la classe ordinaire, tout en leur offrant un suivi personnalisé.

Le dispositif est destiné aux élèves qui rencontrent des difficultés scolaires importantes et durables. Les élèves de la SEGPA suivent un enseignement adapté, axé sur la formation professionnelle et l’acquisition de compétences pratiques. L’objectif est donc de favoriser leur insertion sociale et professionnelle.

Sont des établissements spécialisés accueillant des enfants et des adolescents en situation de handicap. Les IME proposent un accompagnement éducatif et thérapeutique, visant à favoriser leur développement global. Les élèves bénéficient d’une prise en charge pluridisciplinaire, comprenant notamment des activités pédagogiques adaptées à leurs besoins.

Sont des professionnels qui apportent un soutien individualisé aux élèves en situation de handicap au sein de l’école. Ils accompagnent les élèves dans leur quotidien scolaire, en veillant ainsi à leur bien-être et en favorisant leur autonomie. Les AESH jouent un rôle essentiel dans l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap.

Sont des établissements spécialisés accueillant des enfants et des adolescents qui présentent des troubles du comportement. Afin de favoriser leur épanouissement personnel ainsi que leur intégration sociales, les ITEP proposent un accompagnement éducatif et thérapeutique adapté au besoin de l’enfant.

c’est un document qui définit les modalités d’accompagnement et d’enseignement adaptées à chaque élève en situation de handicap. Il est élaboré en concertation avec les parents, l’équipe éducative ainsi que les professionnels de santé. Le PPS vise à garantir une scolarisation de qualité tout en prenant en compte les besoins spécifiques de chaque élève.

sont des structures qui interviennent auprès des enfants et des adolescents en situation de handicap, à la fois à l’école et à domicile. Les SESSAD proposent un accompagnement pluridisciplinaire, comprenant des activités éducatives, thérapeutiques et rééducatives. Ils visent à favoriser l’autonomie et l’inclusion des élèves en situation de handicap.

sont des dispositifs spécifiques destinés aux jeunes enfants atteints de troubles du spectre autistique. Les UEMA proposent un accompagnement adapté à leurs besoins spécifiques, favorisant leur développement et leur inclusion au sein de l’école maternelle.

Les UEEA sont des dispositifs similaires aux UEMA, mais ils sont destinés aux enfants atteints de troubles du spectre autistique en âge élémentaire. Les UEEA offrent un accompagnement spécialisé qui vise à favoriser leur apprentissage et leur inclusion au sein de l’école élémentaire.

Notre expérience de l’inclusion scolaire

Je précise que c’est ma façon de voir en fonction de la situation de mes enfants, chaque personne et situation sont différentes.

Depuis leur plus jeune âge, mes trois enfants bénéficient de l’accompagnement d’AESH. Mon fils aîné, qui est maintenant au lycée professionnel, est soutenu par deux AESH dans sa classe. Ces personnes apportent leur aide à mon fils ainsi qu’à d’autres élèves qui en ont besoin. De même, ma fille, qui est en 3ème agricole, bénéficie de l’accompagnement d’une AESH dans sa classe.

Pour mes deux aînés, ces accompagnants reformulent les consignes, offrent un soutien psychologique et sont présents lors des évaluations. Quant à ma fille, l’AESH l’assiste dans des tâches de secrétariat, en écrivant à sa place lorsque cela est nécessaire. Mon plus jeune enfant bénéficie également du même type d’accompagnement que ses aînés.

Des réunions, appelées équipes éducatives, ont lieu une à deux fois par an. Elles réunissent le chef d’établissement, l’enseignant référent, une infirmière, l’AESH, le professeur principal ainsi que les intervenants extérieurs à l’établissement tels que l’orthophoniste, le psychomotricien, le psychologue… et bien sûr, nous, les parents ! Lors de ces réunions, l’enseignant référent rédige le Geva-sco. Le Geva-sco est un guide pour évaluer les besoins compensatoire des élèves en situation de handicap. Cela permet également de rédiger le PPS (voir plus haut).

Orientation de mes loulous

Tout d’abord, mon fils aîné, qui a maintenant 16 ans, a fréquenté la CLIS (aujourd’hui appelée ULIS) pendant ses années d’école primaire. Il y passait quelques heures chaque semaine pour bénéficier d’un soutien dans ses apprentissages. Ensuite, il a été orienté en SEGPA pour ses années collèges. Maintenant, il est en lycée pro et se dirige vers du graphisme.

Ensuite, ma fille, âgée de 14 ans, éprouve des difficultés pendant ses années de collège, car elle a du mal à suivre le rythme d’une scolarité traditionnelle. Actuellement, elle est en 3ème agricole, où les méthodes d’apprentissage sont mieux adaptées à son niveau. De plus, elle envisage de poursuivre ses études en se dirigeant vers un baccalauréat professionnel dans le domaine du graphisme.

Enfin, mon petit dernier, âgé de 9 ans, est actuellement en CE2. Sa maîtresse m’a informé du dispositif ULIS, et nous sommes en train d’y réfléchir. Je vous tiendrai informé de son évolution.

Initialement, je réagissais avec méfiance chaque fois que j’entendais les termes : SEGPA, ULIS, lycée agricole avec une 4ème et 3ème adaptée ou filière professionnelle. Tout ce que je souhaitais pour mes enfants, c’était qu’ils suivent un cursus scolaire classique. Lors des réunions avec les équipes éducatives, lorsque l’on me disait que mon enfant ne suivrait pas le parcours habituel et qu’il faudrait envisager d’autres alternatives, cela me donnait l’impression qu’ils n’avaient pas leur place et donc soulignait leur différence. Cependant, je me rends compte maintenant qu’ils sont capables de trouver leur propre voie, à condition d’être bien guidés. Je leur dis de croire en eux-mêmes et qu’ils sont capables de réussir. Surtout, je leur dis, qu’il ne faut pas qu’ils se sentent limités. Ce n’est pas les diplômes qui vont les définir.

Conclusion

L’inclusion scolaire est un élément essentiel pour garantir l’égalité des chances et le respect de la diversité au sein de l’éducation.  Bien que l’inclusion scolaire soit un objectif louable visant à garantir l’accès à l’éducation pour tous les élèves, il est important de reconnaître qu’elle peut parfois être confrontée à des défis et des limites. Il est donc essentiel de les identifier afin de garantir une véritable égalité des chances pour chaque élève.

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